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En marge de l'iPhone 6Plus, Apple propose un iPhone 6 au gabarit plus contenu affichant un écran de 4,7 pouces.
Présentation
Mise à jour
01/10/2015 à 10:40
En raison de l'arrivée des iPhone 6s et 6s Plus sur le marché, et des performances (photo, mais surtout autonomie) offertes par la concurrence depuis la sortie de l'iPhone 6, celui-ci perd un étoile.
Le successeur du plus petit iPhone 5s fait notamment la promesse d'être plus autonome, plus réactif et meilleur en photo.
Derrière son écran de 4,7 pouces, l'iPhone 6 dispose du même processeur maison que l'iPhone 6Plus, à savoir une puce A8 double-cœur cadencée à 1,4GHz et associée à une mémoire vive de 1Go. Le capteur photo reste à 8Mpx, et ne profite que d'un stabilisateur numérique. Apple garantit toutefois un rendu d'image plus piqué et une mise au point plus rapide. Enfin, la firme promet une autonomie plus importante que celle délivrée par l'iPhone 5s (tant mieux).
Commercialisé entre 709 et 909€, selon la version choisie (16, 64 et 128Go de mémoire interne), l'iPhone 6 se positionne en smartphone ultra haut de gamme.
Mais cet iPhone plus grand tient-il toutes ses promesses? Réponse dans ce banc d'essai...
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Ergonomie et design
Le nouvel iPhone n'a pas fait que grandir. Comparé à l'iPhone 5s, il affiche un look différent, mais pas inconnu, puisque très proche de celui de l'iPod Touch et de l'iPhone premier du nom, sorti il y a sept ans — en bien moins épais, toutefois.Les nouveaux iPhone héritent donc d'un air de famille qui ne crée du coup pas franchement de rupture côté design. L'iPhone 5s avait pour lui une allure bien spécifique, qui le plaçait à l'écart du cercle occupé par les téléphones Android. Et si l'on sent toujours l'odeur de la pomme (qualité de fabrication), on perd peut-être un peu ici le cachet de la version précédente.
Les lignes anguleuses de l'iPhone 5s font place à un profil plus doux, plus arrondi. Les tranches du téléphone seront ainsi peut-être, dans le temps, moins réceptives aux chocs que celles de l'iPhone 5s (voir photo ci-dessous). La coque revêt le design tout en métal anodisé de l'iPod Touch, quand les extrémités en verre situées au dos de l'iPhone 5s sont désormais remplacées par de fines bandes en plastique. Un petit défaut esthétique (emplacement des antennes), trop visible à notre goût. Côté allure toujours, nous avons été assez surpris de voirle capteur photo légèrement dépasser de la coque arrière. Un compromis sûrement nécessaire, chez Apple, pour accoucher d'un appareil d'une telle finesse.
7,6 mm pour l'iPhone 5s contre 6,9 mm pour le 6.
Peu encombrant (coucou l'iPhone 6Plus), il est d'une ergonomie plutôt bien pensée.La prise en main se révèle très agréable, et les tranches rebondies du téléphone ne sont pas étrangères à ce confort d'utilisation.L'iPhone 6 ne tombe pas dans le creux de la main, faute de posséder un dos légèrement bombé. Pour autant, la préhension ne soulève pas de problèmes particuliers, et nous apparaît plus pertinente que celle de l'iPhone 6Plus.L'iPhone testé icise manipule aisément à une main et pourtant, la seconde vient souvent se placer naturellement sous l'appareil.
La surprenante légèreté du terminal —pourtant plus lourd de 16grammes que l'iPhone 5s— laisse tout d'abord à penser qu'il est fragile.Néanmoins, après plusieurs jours de traitement somme toute classique (poche, fond d'un sac, une chute côté pile), on se ravise.Le téléphone ne s'est pas montré moins robuste qu'un autre smartphone. Il ne s'est pas plié, non plus.
Aux utilisateurs d'iPhone 5s qui se demandent si l'iPhone 6 n'est pas devenu trop grand, la réponse est claire et nette: non. C'est même une taille idéale, qui allie mobilité et confort d'usage. Et, oui, il est encore possible de le loger dans la poche avant d'un pantalonslim.
Le Sony Z3 Compact (4,6 pouces), l'iPhone 6 Plus et le LG G2 (5,2 pouces).
Avec un écran plus grand de 0,5 pouce, le G2 affiche quasiment les mêmes dimensions que le nouvel iPhone, quand le téléphone Sony se faitplus compact, mais aussi plus... épais.
Cependant, malgré une ergonomie bien pensée et des dimensions honnêtes, on n'aurait pas rechigné à trouver des bordures un peu moins larges autour de l'écran.Ce dernier n'occupe toujours ici que 66% de la surface avant, contre 76% pour unLG G2qui loge un écran de 5,2" de diagonale dans un téléphone qui, au millimètre près, affiche une hauteur identique.Dans le même ordre d'idée, les mensurations (largeur, hauteur, épaisseur) du nouveau Samsung Galaxy Alpha, sont, elles aussi, plus contenues pour une taille d'écran similaire...
Enfin, il est bien dommage que ce nouvel iPhone ne soit pas étanche ou, du moins résistant, à l'eau. Ce que proposent les GS5et Xperia Z3...
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Écran
Apple a changé de fournisseur sur cette génération d'écrans. Les iPhone 6 et 6 Plus sont équipés de dalles fabriquées par... Samsung. Le constructeur coréen livre ici sa propre version des fameux écrans LCD du type IPS (habituellement fournis par son rival LG), qu'il renomme PLS.
La technologie PLS est dite plus économique à fabriquer et en consommation d'énergie que l'IPS des précédents iPhone. NB : En revanche, Apple y a déjà fait déjà appel sur des iPad, même si les derniers iPad (Air, mini, mini Retina) sont revenus à l'IPS.
L'alliance entre le Coréen et l'Américain fait mouche. En effet, Apple a su parfaitement exploiter les capacités de ces écrans, dans les limites de la technologie LCD. Les couleurs sont justes, naturelles, avec un DeltaE (écart moyen mesuré entre les couleurs demandées et celles affichées) inférieur à 2. Les couleurs sont contrastées (environ 1130:1) et bien équilibrées, sans dominante particulière, avec des détails bien visibles, aussi bien dans les tons clairs que foncés.Legamma est équilibré sur toute la plage, du noir au blanc.
Apple conserve également cette belle réactivité d'écran, qui a contribué à la bonne réputation des précédents modèles, avec un retard tactile de seulement 65 ms (67ms pour l'iPhone 6 Plus, soit le "même" bon score). Cette latence,mesurée en millisecondes, doit être la plus faible possible. Bien que les résultats soient dans le haut du panier, les nouveaux iPhone se placent derrière le HTC One M8 et ses 46 ms. Une différence quasiment imperceptible lors de leur utilisation cependant. Pour rappel, l'iPhone 5s propose, lui, un retard tactile de 75 ms.
La luminosité maximale est amplement suffisante pour assurer une bonne lisibilité en plein soleil. Il faudra toutefois alors composer avec pas mal de reflets, communs à toutes les dalles brillantes.Il bénéficie en outre d'une vitre légèrement bombée qui donne l'impression à l'utilisateur d'être au plus proche de l'image affichée.
Pourtant, malgré son excellent rendu global, et tant qu'à s'approvisionner chez Samsung, Apple aurait pu s'essayer aux écrans Oled, imbattables côté réactivité des pixels et en contraste, avec une reproduction de détails infimes dans des nuances de couleurs pourtant très proches. Cette techno est la seule capable de reproduire de nombreuses couleurs interdites sur le LCD.Reste qu'en l'état actuel des choses, les nouveaux iPhone tirent le meilleur de leur écran PLS, très bien réglé. Un point que ne partagent pas les écrans Oled actuellement disponibles sur le marché, puisqu'ils tendent toujours à dénaturer les couleurs, même si des progrès ont été faits ces deux dernières années.Bref, ce qu'on gagne en contraste sur leSamsung Galaxy S5ou leGalaxy Note 3, on le perd en précision, en justesse des tons reproduits à l'écran. L'écran parfait n'existe pas encore, et il faut donc encore trancher entre deux types d'affichage. Toutefois, la copie rendue ici par Apple reste, selon nous, l'une des meilleures, et sans aucun doute, la plus équilibrée.
Enfin, alors que le 6Plus bénéficie d'une "plus commune" définition FullHD, l'iPhone 6 perpétue la tradition iPhonesque des définitions atypiques avec, ici, du1334x750px. Y a-t-il une différence avec un écran de 5pouces FullHD? Oui.En revanche, sur cette taille d'écran, comme on peut déjà le voir avec de nombreux appareils Android inférieurs à 5pouces avec écran HD, une définition de ce type reste suffisamment dense etagréable à l'œil.
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Interface et navigation
Apple ne souhaite pas aller vers le développement d'un OScommun à toutes ses machines, mais au fil du temps, les passerelles entre OSXet iOS sont de plus en plus nombreuses et intelligentes. Et si l'on ne peut noter une franche rupture entre les versions 7 et 8 d'iOS, l'aspect graphique n'évoluant quasiment pas, le système poursuit son évolution et s'ouvre un peu plus.
Tout d'abord, iOS8 permet à présent d'afficher jusqu'à24icônes par page d'accueil contre 20 auparavant. De quoiaccéder plus aisément à un maximum de fonctions constamment utilisées.
On aime la possibilité de commencer la rédaction d'un email ou un document sur son Mac pour le terminer plus tard sur son iPhone.Toujours au banc desaméliorations, accompagnant l'agrandissement de la taille d'écran, on apprécie (Mavericks) lapossibilité de diminuer la taille d'une page (accueil, Web...)en doubletapotant sur la touchephysique. Déjà proposée dans l'idée sur pas mal determinaux Android, cette simple manipulation permet d'accéder plus simplement avec le pouce auxicônes ou éléments situés en haut de page. Et si elle sert tout particulièrement le plus imposant iPhone 6Plus, on s'en sert aussi régulièrement avec le numéro 6.
Contrairement à la phablette signée Apple, le pluspetitiPhone 6 ne bénéficie pas du basculement des pages d'accueil à l'horizontale, aussi connu sur les iPad. Et certainesapplications (email,calendrier...) ne profitent donc pas du même confort concédé par une taille d'écran plus grande.Forcément.
Au banc deschangements apportés par iOS8, citons aussi le mode zoom, quiautorise un affichage agrandi.Pratique pour les personnes ayant des problèmes de vue.
La progression du très confortable clavier "azerty" se dote d'une saisieprédictiveefficace, ainsi que la possibilité de le remplacer par une application tierce, comme SwiftKey. La recherche Spotlight progresse également et voit son champ d'action étendu. Lepanneaude notifications permet en outre d'accéder à certains widgets. Quant au gestionnaire d'applications récentes, il ne se cantonne plus aux seules applis puisqu'il affiche aussi les contacts avec qui vous avez récemment échangé.
On peut enfin mentionner l'intégration du son (texto audio) et des vidéos dans Messages. Évidemment, le lecteurd'empreintes Touch ID (déverrouiller l'appareil, faire sesemplettes dans l'AppStore) se montre toujours aussi efficace à l'usage.
Apple profite de ses nouveaux iPhone pour introduire Pay, sa solution de paiement sans contact, disponible au moisd'octobre aux États-Unis. Pay repose sur la technologie NFC.Habituellement, au-delà du paiement sans contact, lespuces NFC sont aussi capables d'appairer plusieurs terminaux entre eux. On pourrait dès lors imaginer relier sans contact, en un battement de cil,ce nouvel iPhone à une enceinte nomade, à un casque.On pourrait, oui.Mais on ne le fera pas, Apple ayant décidé de brider la puce, qui ne servira donc —jusqu'ànouvel ordre?— qu'à la solution Pay. De ce côté de l'Atlantique, il faudra attendre encore quelques mois pour tester le portefeuille numériquemade in Cupertino.
En termes de comportement, il n'y a rien à signaler de particulier.L'iPhone 6, tout comme le 6 Plus, n'a jamais été pris en défaut. Et, "véloce" est un adjectif qui lui colle parfaitement à la coque.La maîtrise du couple matériel/logiciel d'Apple sur ses produitsa encore frappé.Ce qui lui permet à chaque nouvelle génération de proposer des appareils parfaitement optimisés, au comportement impeccable et ce, avec des caractéristiques, sur le papier et en apparence, bien en deçà de certains mastodontes Android. Mais voilà, les quelquesbenchsplus tard, on peut contester toute la puissance de la puce A8, qui dope les performances du chipset précédent (A7) et place les iPhone 6Plus et iPhone 6désormais assez loin devant lesmeilleurs smartphones Android.
Concrètement, toute cette puissance se traduit par une fluidité et uneréactivité encoreaméliorées. Téléchargements d'applications, navigation au sein d'un page Web chargée d'infos et d'images, lecture vidéo FullHD... L'iPhone 6 jongle aisément avec toutes ses fonctionnalités, sans jamais faiblir, sans jamais trébucher.
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Comme l'iPhone 6 Plus, l'iPhone 6 délivre un excellent rendu sonore.La sortie casque délivre en effet une puissance exemplaire, alliée à une très bonne dynamique. La distorsion est infime (0,004%) et permet donc de profiter de la puissance de l'appareil sans jamais altérer le signal, le tout avec une restitution stéréophonique des plus honorables.On notera enfin une plus grande présence des basses comparée à celle de l'iPhone 5S. C'est finalement là le véritable changement opéré entre la génération précédente et ces nouveaux iPhone. On ne peut s'empêcher d'y voir là un petit "effet Beats", en bien moins marqué, heureusement.
Le seul haut-parleur de l'appareil restitue le signal sans distorsion, au prix d'une puissance un peu moindre, mais en revanche très bien contrôlée. Du fait de sa position sur le téléphone, rien ne viendra entraver la diffusion (paume de la main). On aurait toutefois préféré deux haut-parleurs, car lastéréophonie est forcément inexistante en l'état.
La navigation Web se pratique à vitesse grand V, en Wi-Fi comme en 3G/4G. Laplus grandetaille et la qualité de l'écran bonifient forcément l'expérience et l'on prend plaisir à traîner sur le Web mobile, en mode portrait comme en paysage. Il en va de même avec le visionnage de films, qui tire pleinement parti de la puissance du processeur et de l'afficheur. Bien entendu, il va sans dire que l'iPhone 6Plus ou le Galaxy Note 3, plus taillés encore pour les usages multimédias, poussent encore plus loin la satisfaction.
Concernant le jeu vidéo, les deux iPhone nebénéficient pas encore d'un affichageexemplaire.Et si l'on sent bien toute la puissance de la puce A8 (un net gain en fluidité sur la plupart des jeux) logéeau sein de ces derniers-nés, la qualitéd'affichage attendue aujourd'hui sur un jeu AAA n'est pas encore là . L'aliasingse montre omniprésent sur certains jeux 3D et le rendu des textures n'est pas toujours propre. Sur certains titres commeBioshock, nous sommes même pour l'instant face à un jeu plus laid que sur iPhone 5s et iPad Mini Retina. Quant àModern Combat 5, pourtant optimisé pour iOS8, des artefacts (ciel aux textures clignotantes) font leur apparition.
Les jeux n'exploitent-ils pas encore toutes les capacités du GPU? Les mises à jour des développeurs pour iOS 8 tardent-elles? Quelles quesoientles raisons, il est dommage de ne pas pouvoir profiterdès maintenantde tous les jeux sur un tel smartphone. Et s'il est fort probable que tout sera rentré dans l'ordre dans les semaines qui viennent, la frustration est là.
Si graphiquement certains jeux ne sont pas optimisés, les benchmarks, comme ici GFXBench, tournent sans problème et ne font pas peur aux composants des iPhone 6, placés à côté du 5s : 36°C au point le plus chaud, ce n'est rien comparé aux 45°C relevés sur le Sony Xperia Z3
Photo
"Ne change rien pour que tout soit différent".Apple semble avoir repris à son compte laphrase de Godard pour confectionner l'APN de son petit dernier.L'iPhone 6dispose en effet du capteur 8 Mpx de l'iPhone 5s, dans une version sensiblement améliorée. Sans lui offrir le stabilisateur optique de l'iPhone 6Plus, Apple accouche ici d'un APN tout-terrainparticulièrement réactif, qui dépasse même surcertains points l'appareil photo du GS5, pourtant déjà bardé de qualités.
En termes de comportement, le capteur, couplé à la rapidité de calcul du processeur maison, permet en effet à l'AF d'être plus rapide encore qu'auparavant. Un point notamment remarquable pour la détection des visages, qui s'avère très efficace et particulièrement précise, de jour comme de nuit.
Le capteur gère aussi mieux les différents niveaux d'exposition et délivre un renduglobal plus performant. Les images sont à la fois mieux définies, plus nettes et surtout plus homogènes sur l'ensemble du champ, la différence la plus flagrante s'observant dans les angles. Ce meilleur piqué place l'iPhone 6 au même niveau qu'un Samsung GS5, qui offre un peu plus de détails, mais aussi plus d'accentuation, et qu'un LG G3 qui, lui, a au contraire tendance à un peutroplisserles images. En termes de piqué, seul le Nokia Lumia 930parvient à tenir tête aux nouveaux iPhone.
Dans des conditions de faible éclairage, le "nouveau" capteur est, là encore, plusefficace par rapport au précédent modèle, sans toutefois égaler le beau travail réalisé par un Nokia Lumia 930ou un G3. On note une petite progression par rapport à l'iPhone 5s, mais c'est bien l'iPhone 6 Plus, épaulé par son stabilisateur optique, qui fait ici le plus de progrès (meilleure gestion du bruit).
Côté interface utilisateur, Apple continue à miser sur la simplicité d'usage et ne propose ainsi toujours pas une palette de réglages étendue à la prise de vue(vitesse, ouverture, ISO...).Notons tout de même l'introduction d'un mode rafale et, surtout, de lacorrection d'exposition.Efficace, cette optionapparaît sur l'écran au moment où se fait la mise au point. Il suffit alors de monter ou descendre son doigt sur la réglette pour gérer le niveau de lumière.
Retrouvez l'iPhone 6 plus dans le face-à-face photo
Avec iOS8, Apple a en revanche pris soin de parfaire l'éventail des outils de retouche (redressement, pratique pour les paysages; valeurs des teintes, tons clairs et foncés; couleurs; grain...), qui complètent la liste de filtres. Plus riche, donc, l'interface "post-prod" est toujours aussi pratique à l'usage.
Un mot sur le capteur avant qui, s'il aurait mérité un peu plus de pixels, voit sa qualité globale elle aussi améliorée du fait d'une meilleuregestion du niveau d'exposition.Le mode rafale est, là aussi, accessible.
Le rendu vidéo (pas encore de 4Kchez Applemais un60i/s en 1080p) enfin, est quasiment identique entre l'iPhone 6 et la version précédente, alors que l'iPhone 6 Plus, flanqué de son stabilisateur optique, délivre des films plus nets. Et s'il est dommage que le numéro 6 ne profite pas, lui aussi, du stabilisateur optique, il convient toutefois de souligner le bon boulot réalisé par son stabilisateur numérique dans ce mode.
- Lire notre test complet des appareils photo des iPhone 6 et iPhone 6 Plus
Autonomie
Bonne nouvelle côté endurance! L'autonomie de l'iPhone 6 est sensiblement meilleure que celle de tous les précédents iPhone. Et c'est tant mieux.Voire logique, même. On apprécie de gagner environ 1h30 de lecture vidéo sur l'iPhone 5s (6h20 en continu sur Netflix sur nos séquences de test contre 7h50 pour l'iPhone 6), mais cela reste encore un cran en dessous d'autres références... dont le Galaxy S5, le G2 ou bien encore les plus grands Galaxy Note 3 ouiPhone 6 Plus qui, lui,tient pour sa part près de 11 heures en diffusion continue via une connexion Wi-Fi.
La nouvelle hiérarchie au moment où sort cet iPhone 6 est simple.Automatiquement calculée par nos outils sur la base de nos mesures,la note d'autonomie du précédent iPhone 5s passe à3 étoiles, l'iPhone 6 en affiche4, quand le géant 6 Plus en gagne5.
NB: les tests d'autonomie sous Android et iOS ne sont pas les mêmes, les valeurs obtenues d'un côté ne sont pas comparables avec les autres. Notre appli de test de batterie n'existe pas sous iOS; nous avons donc opté ici pour un test plus consommateur (Nextflix), lancé deux fois jusqu'à épuisement des batteries sur les iPhone 5s, 6, 6 Plus, et sur un LG G2 de référence.
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Points forts
Qualité de fabrication.
Finesse de l'appareil.
Excellent rendu d'écran.
Réactivité et fluidité de l'ensemble du système.
Parmi les plus doués en photo de sa génération, malgré ses 8 Mpx "seulement" et l'absence de stabilisateur optique (réservé à l'iPhone 6 Plus).
Rendu audio (sortie casque et HP).
Autonomie en progrès.
Points faibles
Capteur photo proéminent.
Rapport taille d'écran/encombrement à optimiserencore; l'écran occupe une trop petite part de la face avant (66%).
Rendu graphique de certains jeux vidéo à améliorer.
NFC bridé, uniquement disponible pour Pay.
Batterie non amovible.
DAS élevé.
Plus de version 32 Go.
Conclusion
Note globale
Comment fonctionne la notation ?
Plus confortable, plus rapide, plus autonome... L'iPhone 6 assure sans aucun mal la relève du 5s. Polyvalent et moins encombrant que l'iPhone 6 Plus, avec qui il partage de nombreux points communs, l'iPhone 6 prend donc aisément place dans le clan des meilleurs smartphones du moment. Pour autant, il n'est pas exempt de petits défauts, à commencer par des mensurations qui auraient pu être revues à la baisse, pour une taille d'écran identique...
Sous-Notes
- Ergonomie et design
- Autonomie
- Photo
- Écran